@maQiavel

En réalité , ce ne sont pas les soraliens ou Branco le vrai sujet , ce sont ces mécanismes.

Et un des mécanismes de base est la paranoïa. Elle permet de choisir un camp (c’est fondamental) celui du Bien contre celui du Mal. Et le Bien ne peut qu’être persécuté par le Mal. Cela évite aussi de réfléchir en profondeur et d’échapper à la complexité. Tout en pensant réfléchir malgré tout avec un discours qui semble structuré. On est en plein dans le moralisme consistant à promulguer le bon discours et à désigner à la vindicte les déviants — ou les traitres. On a là le germe de la guerre de tous contre tous et Soral y participe plus que quiconque.. (avec un côté bouc-émissaire ressortissant des processus victimaires de R. Girard (même si je n’adhère pas à ses théories mimétiques. La notion d’ombre chez Jung ressort aussi de cette problématique).

Un autre aspect essentiel est de mêler de l’affectif au discours intellectuel. Le moralisme se nourrit d’ailleurs de cet appel à l’affectif. Se scandaliser est fondamental, ça ne coute pas cher et on se sent du côté du Bien. Et ceux qui sont dans l’affectif manipulent souvent l’insulte, le dénigrement, etc...