@Ozi
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Branco dénonce lui-même rebellyon : c’est ici. https://rebellyon.info/Crepuscule-ou-l-erreur-de-la-confusion-A-20628

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Les antifas font la police politique, ce sont eux qui ont empêché Chouard de faire des conférences en province pendant 10 ans : à chaque fois ils appelaient les organisateurs et menaçaient d’aller casser la gueule pendant la soirée. Je l’ai vu moi-même. Malheureusement, mon groupe avait cédé au chantage et j’ai quitté mon association à cause de ça. Le « rouge-brun », utilisé par les médias, ce sont les antifas qui l’ont fabriqué. Voilà comment Branco est gêné maintenant pour faire ses conférences. Les antifas ne servent qu’à fabriquer en permanence l’épouvantail du fascisme, utile aux gouvernements pour justifier leur existence contre des ennemis imaginaires.Les antifas ne veulent même pas du RIC.

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Branco est un révolté contre sa caste. Quand on détruit la carrière dans laquelle on est lancé et quand on veut s’arracher à son propre déterminisme, on en passe inévitablement par des postures extrêmes pour le faire. Il a ainsi adopté la tenue du révolutionnaire. Il était avec les antifas pendant les manifs contre la loi travail. Il n’y avait alors pas d’opposition à leur présence parmi les syndicats et salariés lambdas pour lutter la loi El Khomri. Branco était donc cohérent dans son combat personnel et politique. L’idéologie antifa et celle GJ sont antinomiques et Branco n’est pas un abruti. S’il cède encore à la facilité en s’en prenant à l’extrême droite (qui n’a rien fait de significatif parmi les GJ et il me semble que pour Soral, c’est lui qui a commencé), il doit être en train de comprendre maintenant l’adage que les amis sont plus encombrants que les ennemis. Ou plus précisément que les antifas ne sont pas les bons alliés, qui se retournent maintenant contre lui.

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Mais je regrette, pour ma part, sa volonté de se retirer médiatiquement des GJ. Crépuscule est le contenu de ce que pressentent les GJ et veulent faire savoir à l’opinion, que Branco a très bien résumé : « ils ne sont pas corrompus, ils sont la corruption ». Mon petit doigt me dit que la précipitation des oligarques à financer la réparation de Notre Dame est un contre feu pour lutter contre les ravages de cette dénonciation sur l’opinion publique. Et je pense d’autre part que des figures médiatiques sont nécessaires au GJ : l’opinion publique sait bien que ce sont les médias mainstream qui en parlent, mais que ce ne sont pas eux qui savent ce qu’est ce mouvement GJ. Drouet a dit vouloir se mettre aussi au frais, Macron vient rencontrer à nouveau Zuckerberg pour continuer à refermer les mâchoires sur la communication interne au mouvement. Disserter des considérations sur telle ou telle figure, simples bénévoles, et les accabler n’apporte rien d’utile contre le système qui a sorti tous les moyens légaux et illégaux dont il dispose pour faire disparaître le mouvement.