Norman Bates Norman Bates 7 mai 2019 10:31

Je ne sais pas si quelqu’un l’a déjà mentionné, mais Avox a eu droit à une petite "publicité" dans le dernier numéro du "Canard enchaîné".

En page 4 figure un article sur le rapport de la commission d’enquête parlementaire consacré à "la lutte contre les groupuscules d’extrême droite en France".

Brrrrr... !!

"L’extrême droite essaime également dans des forums et des espaces collaboratifs comme "jeuxvideos" ou AgoraVox, d’où sont parties "plusieurs attaques en meute" accompagnées de lynchage verbal et de menaces de mort, comme celles lancées, en 2017, contre la journaliste Nadia Daam."

Je vous rassure : l’ensemble de l’article du "Canard" surfe sur les poncifs habituels avec les clichés (et les frissons d’indignation) propres aux gardiens de la pensée unique...rien de nouveau sous le soleil d’un journal certes indépendant par rapport aux annonceurs mais aux palmes engluées dans la mare du politiquement correct. La satire sait s’arrêter aux portes de certaines convenances.

Entre nous, la formulation quelque peu sibylline du propos reproduit plus haut me pose problème, tout comme l’assimilation forcée d’Avox à un courant idéologique alors que le site s’illustre par une réelle diversité, pas seulement dans le domaine politique...j’écris cela sans renier les critiques que je pouvais formuler sur une liberté d’expression toute "relative", mais réduire Avox au seul carcan "extrême droite conspi blablabla" est mensonger...

Le fin limier du "Canard" a sans doute mené son enquête par une lecture diagonale du site, aidé peut-être par les sources anonymes de quelque délateur (suivez mon regard) mais citer Avox dans cet article où figure même le Ku Klux Klan est à la limite de la calomnie...

Le "Canard" est une institution vieille de plus d’un siècle, souvent bien informée, qui gagnerait à sortir de temps en temps de sa zone de confort, la pensée unique, quitte à prendre de vrais risques...son plumage satirique, faussement subversif, s’accommode du rôle de juge d’instruction pour les opinions "déviantes", il se soumet aux compromissions liées à sa propre liberté d’expression jusqu’au jour de la disgrâce lorsqu’il aura le bec définitivement cloué en plus d’être "enchaîné"...


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