perlseb 11 avril 2019 22:09

@herve_hum
Vous êtes très logique et c’est une qualité qui manque dans les discussions.
Effectivement, le travail réel comme unité de mesure implique l’absence de propriété (matérialiste, foncière ou intellectuelle). Le seul besoin c’est l’usufruit en rapport avec son travail. La propriété, c’est définir des interdictions aux autres pour leur soutirer une rente injuste même si on la légalise (il faut la police, l’armée et de la paperasse pour mettre en place la propriété).

L’heure de travail n’est pas actuellement définie comme monnaie, puisque certains sont au SMIC et d’autres, incroyablement compétents et indispensables gagnent des milliers de fois plus...

Je ne suis bien évidemment pas élitiste. Je vais prendre l’exemple de Mozart, un "génie". Comment peut-on savoir si des paysans qui l’ont nourri étaient moins doués que lui ? Ils n’ont ni appris la musique, ni touché un instrument, et surtout n’avait pas un père pour leur apprendre avec amusement tout cela. Si on laissait les génies entre eux, soit ils mourraient tous de faim, soit certains ne pourrait plus s’exprimer parce qu’il faudrait bien faire les basse besognes qui ne "rapportent" aucune gloire.

Et la plus grande injustice est là : Mozart est assassiné tous les jours depuis des lustres. La plus grande partie des gens ne peuvent pas s’exprimer. Je suis pour le partage des basses besognes, rémunérées à l’heure. Pour le reste, tout devrait être libre : ce qui se fait par passion ne peut pas être rémunéré, sinon il faut accepter d’assassiner beaucoup de Mozart et ce n’est pas moral.


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