herve_hum 11 avril 2019 18:10

@perlseb

Vous écrivez

L’avenir de la monnaie est sa disparition par la compréhension que la seule valeur d’échange juste est l’heure de travail (de travail réel, pas d’une sinécure). Le travail des machines (infrastructures, outils, ...) se compte en temps de travail humain pour leur fabrication et leur maintenance. Le coût d’une ressource : le temps nécessaire à son extraction/production.

Le problème, c’est que la fonction de la monnaie et ce depuis le début, consiste à donner une mesure de la valeur d’échange, y compris celle de l’heure de travail !

Ainsi, si tout ce que vous écrivez sur le fait que toute la création de richesse est le fruit du travail humain et de sa capacité à exploiter son environnement, y compris donc les animaux et les machines, seul le travail humain étant comptabilisé, parce que la monnaie n’a de sens que pour lui, il ne peut pas se défaire du principe de la monnaie, seulement en redéfinir les règles d’échanges, le contrat d’échange.

Dès lors, vous ne pouvez pas supprimer la monnaie et conserver le principe d’une mesure de valeur d’échange du temps travaillé ou plus généralement, du temps de vie dédié à autrui. Le travail étant une partie de ce que l’humain échange, puisqu’il échange aussi du temps de vie pour lequel il prend plaisir à produire et qui, dès lors, ne peut plus être comptabilisé de la même manière que le travail.

Mais pour en arriver là, il faut une condition incontournable, sine qua non. Qu’il ne subsiste plus de propriété économique, car celle ci impose le principe du profit ou de l’intérêt pour l’épargne. Il faut donc choisir, mais on ne peut pas avoir les deux en même temps. Les lois de la physique l’interdisent !!!


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