maQiavel maQiavel 9 mars 2019 17:00

@nephis

Le truc, c’est qu’aujourd’hui, avec la rapidité des flux et des échanges sur les marchés financiers internationaux (parce que c’est majoritairement là que vont les titres de dettes, la France fait d’ailleurs partie des pays dont l’internalisation de la dette est la plus forte ) , même le haut fonctionnaire ne peut pas savoir vraiment qui détient la dette ( même s’il peut en avoir une vision morphologique globale mais dans le détail c’est plus compliqué ). Il faut savoir que 10 milliards d’euro de titre change de main chaque jour (soit deux fois le stock de dette chaque année) , à la limite l’appareil d’Etat peut identifier l’acheteur mais le détenteur c’est autre chose. C’est une énorme machine avec de nombreuses ramifications et intermédiaires. Il est même possible qu’il en soit comme pour les crédits hypothécaires américains qui ont mené à la crise de 2008, c’est-à-dire que ces titres soient découpés et recomposés avec des morceaux d’autres titres en nouveau produits financiers, dans ce cas il serait pas absurde que certains créanciers de la France ne soient pas eux-mêmes au courant de détenir des titres de dettes français.


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