Serge ULESKI Serge ULESKI 5 février 2019 16:36

@zrivo

On n’a pas à choisir entre un journalisme de complaisance et un journalisme dit d’investigation mais sans éthique qui par ses moeurs met en danger les populations en validant des écoutes illégales de conversations privées dépourvues d’intérêt d’ordre général... qui ne fait qu’avancer la cause de Médiapart et aucune autre en l’occurrence. 

Que le pouvoir judiciaire soit méprisé par l’Etat, on le sait (Sarkozy fut le premier à l’expliciter) ; c’est la raison pour laquelle il est sous-financé. Que les institutions le soient aussi, on le sait ; c’est la raison pour laquelle elles n’ont aucun pouvoir et la raison pour laquelle on y place des individus falots comme ce président à la tête de cette commission sénatoriale à propos de l’affaire Benalla... une mauvaise blague !

Le conférence de presse de Médiapart à la suite de sa diffusion des écoutes , la sur-argumentation de sa rédaction dénotent un malaise ; un Plénel qui monte sur ses grands chevaux de course en respectabilité à propos de la liberté d’information tout en fustigeant au passage, comme pour se racheter et donner des gages de bonne conduite et de soumission  éviter l’isolement -, Poutine, les souverainistes de l’Europe de l’Est, l’Italie... alors que ce n’était pas le sujet et que personne ne lui demandait de le faire. Il n’y a pas plus "politiquement correct" que Médiapart dans les faits. Acculé, Plenel vendra toujours sa soit-disant indépendance rédactionnelle au moins offrant dans ce domaine : à ses confrères d’une presse à genoux.

Quant à son attitude au moment de la création "du Média" et du lancement de son journal de 20h, Médiapart se lancera dans des "directs" journaliers... alors qu’il n’en proposait qu’un ou deux par mois... et ce pour contrer Le Média dans la même tranche horaire. 

Anti-intellectuel, Plenel pratique un journalisme de l’affect, tout dans l’émotion. Plenel n’a manifestement qu’un souci : Plenel - renvoyer en toutes circonstances une image positive de lui -même. En tant que journaliste, Plenel est à cette corporation dont le niveau de professionnalisme s’est effondré ce que les Enfoirés sont à la charité face à la pauvreté : rien ne lui coûte ; tout lui rapporte.


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