Norman Bates Norman Bates 11 janvier 2019 19:28

Le Castaner (de la guerre) ne se sent plus pisser...il est dans le bon film mais dans le mauvais rôle...bientôt il va apparaître au JT de 20h en treillis et rangers pour asseoir son autorité solide comme une flatulence de lapin sur du velours, lui le rescapé du cimetière des éléphants du PS trouvant l’échappatoire par un trou de souris, avec la démarche élégante du rat qui quitte le navire...

La mairie de Forcalquier était un boui-boui indigne de ce talent, le premier plouc de France est devenu premier flic, sa langue bien pendue et bien tendue a su construire la passerelle vers la gamelle tant convoitée, au prix de provoquer quelques angines de rondelle...

Le voila dans son fauteuil de Sauveur face aux complotistes, putschistes, "antisémites", ultras de droite, de gauche, du centre, d’en haut ; d’en bas, de biais, les yeux vissés dans les jumelles pour observer la bataille, yeux dans lesquels nul contemporain n’a jamais détecté la moindre lueur d’intelligence...

Il observe, il compte les poings, les gnons, le bourre-pif mal orienté est atteinte à sa "République", le membre déchiqueté ou l’œil crevé est justice immanente, et puis, l’éclopé ne sera pas handicapé tant qu’il pourra traverser la rue...

Castaner, le figurant qui se voyait acteur principal, sera le premier à fuir en faisant caca partout lorsque résonnera au loin l’air vengeur du "mon tractopelle dans ta gueule", petit chefaillon insignifiant devenu tête de gondole du pouvoir persécuteur par accident d’ego, verrue purulente sur le nez de la France à qui il ne reste qu’une entrée flamboyante, à ses dépens, dans la postérité pour laisser une trace qui ne soit pas synonyme de nausée...


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