beo111 beo111 6 janvier 2019 09:01

J’ai regardé la vidéo et j’ai lu les commentaires.

Je reste sur ma position.

Le RIC est trop compliqué, le RIC est contournable par l’oligarchie, et j’ai une meilleure idée.

Le RIC est trop compliqué, car si on veut qu’il ne soit pas trop contournable c’est opération usine à gaz.

Déjà les mécanismes d’activation du RIC ne sont pas forcément simples, et, on le voit bien dans la vidéo, ils sont encore en discussion ; discussion qui peut durer longtemps et qui risque d’amener des complications. J’en veux pour preuve la mini-constituante de 2004 en Colombie Britannique, où les tirés au sort après hésitation entre une solution simple et une solution compliquée ont préféré que ce soit la solution compliquée qui soit soumise à référendum.

Ensuite, vous le dîtes vous-même cher Belenos, le problème des médias est compliqué, donc il nécessitera une solution compliquée. Or s’il n’est pas résolu, les détenteurs de capitaux auront beau jeu d’influencer les campagnes référendaires pour en orienter les résultats. Si ce problème n’est pas résolu, le RIC, c’est du vent.

Et puis, avez vous idée de la complexité des mécanismes institutionnels qu’il va falloir mettre en place pour que les élus respectent la volonté populaire, alors que ce mot "respect" n’a de sens pour eux que lorsqu’il est orienté vers leur personne ou les fonctions qu’ils prétendent incarner ?

Prenons l’exemple du TCE (Traité Constitutionnel Européen). Dans le TCE, il y avait un drapeau européen. Dans le traité de Lisbonne, il n’y en a plus. Cette simple différence permet de dire que sur le forme, traité de Lisbonne et TCE sont différents. Donc, avec la bonne foi qui les caractérise, les godillots de Sarkozy ont violé la volonté populaire le 4 février 2008 en pouvant se dire, "ah mais non, ce n’est pas le même traité".

Donc, avez-vous idée de la complexité des mécanismes institutionnels qu’il va falloir mettre en place pour rendre impossible ce genre de forfaiture ? Une usine à gaz, forcément.

D’autant plus que, cerise sur le gâteau, les élus n’en ont rien à foutre des résultats des référendum. Après le refus par le peuple du TCE, les drapeaux étoilés ont continué à pendre à côté des bannières tricolores sur le fronton des bâtiments publics !

Même l’action énergique du militant souverainiste Sylvain Baron et de ses amis pour dénoncer cette absurdité n’a rient changé à l’affaire, et au contraire, elle lui a valu quelque procès, alors que le décrochage des drapeaux de la Commission Européenne était, en France, des plus légitimes.

Bref, le RIC moi j’y crois pas, je pense avoir une meilleure solution, et j’aimerais bien être écouté.


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