Ce que dit EC à 1 : 07 : 10 est important.
Ça fait un
moment que j’ai le sentiment que la diffusion des valeurs de non-violence n’est
pas seulement le résultat d’une féminisation structurelle des sociétés
occidentales mais d’un formatage intentionnel des classes supérieures. Les
classes supérieures sont celles qui condamnent le plus fortement la violence
physique qu’elles jugent barbare et contraire à la civilisation (rien n’est pourtant
plus faux , c’est la violence qui forgé
les civilisations). Via les superstructures médiatiques, culturo-mondaines,
universitaires dont elles disposent, elles ont réussi à infuser l’idée dans
l’ensemble de la société que la violence est mauvaise, qu’elle ne résout pas
les problèmes et que c’est le propre du manque d’intelligence (combien de fois
ai-je déjà entendu ces platitudes).
J’ai aussi l’intuition que ce n’est pas seulement spontané , lié au raffinement
et à la décadence du mode de vie des individus appartenant à cette catégorie,
il s’agit selon moi d’une stratégie consciente qui consiste à retirer aux classes moyennes et populaires la
possibilité d’user de la violence physique au niveau inter- individuelle ( et
ainsi se protéger d’éventuelles ratonades) et insurrectionnel , alors même que
cette classe supérieur dispose du monopole de la violence institutionnelle et
symbolique , comme si elle souhaitait en user impunément sans courir aucun
risque.
Je ne suis pas entrain de dire qu’il faudrait être violent tout le temps à tout moment. Mais la violence peut être utile selon les nécessités et les circonstances, c’est un outil dont il faut savoir user et surtout dont il faut pouvoir décider s’il est utile d’en user ou non. En partant du postulat que la violence physique est mal et le propre des imbéciles, on s’enlève à soi-même des marges de manœuvres tactiques.
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