PumTchak PumTchak 2 janvier 2019 11:13

On peut rediscuter des points par ici et là, mais l’intérêt est de réfléchir à une opération politique la plus économique possible afin d’obtenir les résultats les plus ambitieux attendus par les GJ. La facilité serait de rejeter la démarche en disant qu’on n’y croit pas, la bonne réaction est plutôt de faire connaître cette base de réflexion pour l’améliorer et faciliter le plan.

1 Comment destituer Macron ?

Je crains que le maintien de la pression ne suffise plus. Les flics démontent les cabanes des ronds points comme ça leur chante (les maires n’ont donc pas l’autorité pour contrebalancer le pouvoir central), les services de répression renforcent leur armements et massacrer n’a pas l’air de poser tant de problèmes, l’offensive médiatique de mensonges et dénigrement a l’air de revenir. le mot d’ordre "grève générale" n’a pas l’air de prendre. Les GJ réfléchissent pour pouvoir durer sans que la volonté se fasse miner. Ils parlent pour l’instant d’une opération "tous" à Paris début février, depuis les province, en utilisant tous les moyens de co-voiturage et d’hébergements intermédiaires, pour faire masse à Paris, soit bloqués aux alentours et ils le montrent, soit dans les rues de la ville qu’ils envahissent. Bref, pas simple.

D’autre part, il y a multiplication de gilets (orange, rouge, verts...). Au delà de ceux qui s’opposent le risque est de voir des intérêts catégoriels prédateurs venir se servir sur la bête, ce qui est déjà le cas pour les sociétés de transports et aussi pour les flics qui voient leurs salaires revalorisés.

Peut-être commencer des sabotages...

2 En cas de destitution, c’est le président du Sénat qui assure la présidence par interim. Les nouvelles élections présidentielles doivent se dérouler entre 20 et 30 jours après le départ acté du président de la république (article 7). Soit il a raté quelque chose, soit c’est moi qui n’ai pas compris, mais un gouvernement transitoire n’a pas de signification pour un laps de temps si court.

Auquel cas, c’est peut-être là qu’il y a un ascenseur à ne pas rater, avec un candidat a trouver porteur des revendications GJ. Il faudrait faire très vite, que le mouvement trouve et désigne son candidat, qui ait un minimum de notoriété et de capacité, qu’il aille voir les maires de petites communes pour demander "gentiment" les 500 parrainages. Un fois président, il peut dissoudre l’Ass Nat, comme il peut introduire le RIC, et permettre une constituante de se former, et révoquer les traités.


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