herve_hum 3 janvier 2019 15:38

@maQiavel

addendum

j’écris dans mon précédent commentaire

"Partant de là, la souveraineté populaire n’existe pas, car seuls les propriétaires peuv unent prétendre à la souveraineté, les autres, à l’obéissance. "

Il faut obligatoirement préciser une relation, celle qui fait évoluer la notion de souveraineté.

En effet, au sens strict du terme, la souveraineté ne peut s’exercer pleinement que vis à vis de soi, donc, intérieure. Face à autrui, extérieure, sa propre souveraineté est confrontée à celle d’autrui où, soit elle s’impose, soit s’effondre ou enfin, trouve un lieu commun par lequel en échange d’une relation "paisible", chacun accepte de perdre de sa souveraineté sur les lieux communs débattus. 

Et à ce jeu là, plus vous êtes forts, plus l’échange sera en votre faveur Autrement dit, plus vous êtes fort par rapport aux autres, moins vous aurez à concéder de votre souveraineté, alors que l’autre devra accepter de perdre plus. Résultat, les premiers commandent aux seconds. Si on va jusqu’à l’échelle, dimension de la nation, l’ordre des rapports de forces n’est pas changé, seul le lieu de discussion du rapport de force est déplacé en terme d’obligations réciproques, c’est à dire, en termes de relations droits/devoirs de chacun.


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