Norman Bates Norman Bates 9 décembre 2018 14:58

Le roquet aboie quand il a peur...Jeudy est sans doute proche de la tétanie de voir un gilet jaune, un gueux, sur son plateau...comment est-il arrivé là, pourquoi est-il en liberté, est-il venu avec sa boîte à gifles, mais que fout le service d’ordre, il faut comprendre la panique du "journaliste" accrédité pour modeler l’opinion en direct de son studio et qui se retrouve subitement sur le front face à l’ennemi comme un vulgaire pigiste...

Il a son ausweiss pour "travailler" en studio climatisé loin des coups de chaud du terrain, loin, surtout, du gueux courroucé, mais lorsque ce gueux vient à lui Jeudy perd tous ses repères, il bascule dans un univers vertigineux où il n’est plus à l’abri de rien...il flippe, il balise, ses intestins se soulèvent comme lors d’un saut en parachute sans parachute...

Alors il aboie, il grogne, tente de mordre, car enfin il doit dompter l’angoisse et mériter son salaire, le bougre...tant pis si d’autres gueux, ceux de sa corporation, vont morfler et payer de leur personne à la prochaine immersion sur le terrain, Jeudy doit assurer ses arrières, il est assis sur son gagne-pain et ne va pas lâcher le morceau, c’est humain...

Le douillet cocon métamorphosé en arène hostile, il y a de quoi être traumatisé, c’est un peu comme si Dieudonné surgissait d’un gâteau-surprise en plein "dîner annuel" du Crif...


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe