Norman Bates Norman Bates 26 novembre 2018 11:03

Je n’ai aucun mot pour exprimer mes ressentis. Parfois, le chagrin se fait douleur lancinante jusqu’à extinction du verbe...

Je ne distingue que l’image de cet horizon parsemé de sombres nuages annonciateurs d’une pluie de calamités...

Quand la "ville rose" se fait ville rosse, le journaliste ne doit sa survie qu’à une mutation expresse en Usain Bolt dopé à l’instinct de conservation, sinon c’est le caniveau submergé du sang de l’innocence mêlé à la mousse de l’enragé, c’est l’écartèlement, le démembrement, le concassage et un micro orphelin...

Les plaies se multiplient sur le torse de la "démocratie", le sang gicle des blessures d’une liberté de la presse agonisante, la peste brune s’incruste dans les terminaisons nerveuses d’une vindicte irraisonnable qui va aboutir à la destruction de nos idéaux communs dont la liberté du journaliste est un précieux rempart face aux injustices et la dictature...c’est beau, c’est poignant, un homme qui dresse son micro face aux abus du pouvoir pour les dénoncer, la défense des opprimés en bandoulière...

Le tableau est joli...en France, hélas, le "journaliste" est surtout identifié dans son rôle de petit télégraphiste des "élites"...dommage...


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