Self con troll 27 novembre 2018 21:22

@Claire

Vous donnez l’impression de poser les questions comme elles vous viennent, sans préjuger de la bonne réponse ; je vais tenter une réponse qui ne prône aucune organisation sociale précise pour répondre aux enjeux environnementaux.
Si je prônais quelque chose, ce serait la "technologie douce" des années 1970, quand le potentiel créatif de l’électronique est devenu une évidence. Les gens "réalistes" n’en voulaient pas, le réalisme consistant à se rallier aux puissants du moment. Donc, pendant que certains transformaient bénévolement une imprimante pour produire des textes en braille, d’autres fonctionnaient sur les budgets faramineux de la sécu pour faire des stimulateurs cardiaques. Quand on pouvait imaginer mille machines d’analyses ou de prothèses médicales le budget national allait à la conception de missiles à autodirecteur, ou à des valises de communication destinées au champ de bataille, moins performantes que le nokia de base déjà oublié. On parlait des retombées civiles des développements militaires. C’est un constat.

Cela pour clore le chapitre des solutions techniques à faible impact environnemental concernant la mobilité. On se fait de grands bonjours entre utilisateurs de 2cv, et on obtient des signes de sympathie de ceux qui comprennent cette philosophie de la vie. Les autres, la grande majorité, nous trouvent passéistes. La 2cv consomme environ 4l aux 100 km. En actualisant sa motorisation, ce serait entre 1 et 2 l/100 km.

A quoi bon les technologies douces, semblez-vous dire, si notre destin est de créer un environnement de synthèse ? Peut-être à arriver à un stade "de synthèse" vivable sans s’auto-empoisonner avant.

La simple observation du vivant nous montre que l’équilibre naturel n’existe pas. Même les écosystèmes les plus stables sont un jour perturbés. N’est-ce pas la condition de la poursuite de la vie ? Les êtres vivants ne se reproduisent pas à l’identique. La vie se poursuit, les espèces disparaissent. Je ne vois pas les fanas de l’IA répondre à cette question. Pour l’instant, leurs créatures post-humaines fantasmées n’ont aucune résilience.

Je vous invite donc à débrayer le moulin à questions, à vous réjouir que Ferrat arrive à oublier Staline, pour un moment contemplatif.


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