Je trouve Béatrice Giblin d’un conformisme affligeant dans cette émission. On a l’impression que les ruraux n’ont qu’à s’en prendre qu’à eux-mêmes s’ils ont fait le choix de vouloir une petite maison avec un petit jardin en s’éloignant des centres urbains alors qu’il ne serait pas si difficile que cela de se loger dans certaines villes.
L’avenir serait-il uniquement en ville dans des cages à lapins de
moins de 50 m2 pour ne pas prendre trop de place ? Un avenir radieux
un peu comme Attali l’a décrit où les gens ne posséderaient plus leur logement
et ne transmettraient plus rien à leurs enfants (sauf une minorité
qui posséderait tout) ?
Je passe sur ce qui pourrait être pris comme un véritable mépris de ces gilets jaunes qui ne sauraient pas vraiment ce qu’ils revendiquent et qu’en dehors des partis et des syndicats c’est à dire du système, rien ne pourrait aboutir. C’est peut-être oublier que parfois le système s’effondre comme en 40 et que c’est souvent le seul moyen de voir sortir du lot des hommes vraiment hors-normes. Force est de constater qu’en temps normaux le système a porté beaucoup de grands médiocres à sa tête.
On touche le fond à la fin quand on l’entend laisser penser qu’on
n’aurait rien à mettre à la place de Macron si, comme l’évoque un autre invité, la révolte faisait tomber
l’exécutif. En tout cas c’est ce que j’ai cru comprendre et si c’est
le cas on se demande comment la France a pu prospérer sans Macron !
Ajouter une réaction
Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe