PumTchak PumTchak 2 novembre 2018 15:30

@Mahler

Les taxes n’ont jamais empêché les pays de commercer. Si, ça peut. C’est un mal nécessaire qui pèse surtout pour les TPE et PME (les grandes entreprises ont d’autres moyens). Regardez la boulangère dans son magasin avec la vidéo de La Bajon, qui est pédagogique. Si de nouvelles taxes ou nouveaux impôts explosent, on ferme la boutique. Un petit ou moyen patron ne trouve pas des fournisseurs et des marchés parce qu’on lui demande de le faire, ça ne marche pas comme ça.

Si la France se retire, l’euro et l’UE s’effondrent. C’est logique, mais pas certain. L’Europe centrale est maintenant l’arrière cour qui fournit la main d’oeuvre pas chère à l’Allemagne. Il faut se rappeler que ce sont des anciens pays du pacte de Varsovie qui ont subi l’effondrement du mur de Berlin, avec période de retour à la campagne, comme la Russie sous Elstine. L’UE leur est utile pour le rattrapage et les industries allemandes leur fournissent du taf en attendant. Je n’ai pas l’impression non plus que les pays d’Europe du Nord cherchent à quitter l’UE.

Quand la France se retire, elle doit récupérer sa dette, même chose avec les autres pays si l’euro disparaît. Si cela déclenche une crise mondiale, ce sera la faute des frenchies. Etre bouc émissaire mondial, c’est pas top. Et puis c’est la France qui est à l’origine des CEE/UE, il y aurait alors des rappels aux bons souvenirs...

Si l’UE et l’euro s’effondrent, il y aura lieu évidemment de reprendre le marché commun (circulation des marchandises, services, capitaux, et personnes). Ce ne sera pas simple concernant la circulation des personnes où les avis seront différent selon les pays. En tout cas on ne demandera plus l’avis à la France, qui devra faire profil bas pour être accepté dans ce marché commun post-UE.

Ce seront de vrais travaux d’Hercule qui attendront le président qui déclenche le Frexit.Ce serait au minimum nécessaire que le candidat, s’il veut se faire des électeurs, explique son scénario de sortie, même si tous les aléas ne peuvent être prévus à l’avance et qu’une part de négociations secrètes est inévitable. L’électeur est sensible au poids des gains au Frexit, il l’est aussi au poids des risques et encore plus à celui des incertitudes.

Durant cette conférence, Asselineau nous a rafraichi en parlant de la francophonie (je ne vais développer ici, mais il y a énormément à faire), des nouveaux marchés vers les puissances émergentes. Il devrait un peu plus axer et structurer ses discours là-dessus, donner plus de soif aux nouveaux horizons.


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