Serge ULESKI Serge ULESKI 28 octobre 2018 20:16

La «  GPA initiée par Marc-olivier Fogiel et son couple » est sans doute le pire cas de figure qui soit en ce qui concerne les conditions dans lesquelles les faits se sont déroulés : en d’autres termes... cette GPA, c’est vraiment tout ce qu’il ne fallait pas faire :


1 - chercher à l’étranger la protection de la loi pour donner satisfaction à un désir de paternité dans des conditions jugées illégales dans son propre pays ;


2 - rentrer avec "le fruit" de son délit dans ce pays, défiant ainsi la loi en toute impunité tout en donnant le sentiment que tout est permis à ceux qui en ont les moyens et plus encore, à ceux qui appartiennent à cette caste médiatique qui ne se refuse décidément rien ;


3 - provoquer un sentiment d’injustice caractérisée auprès des couples qui ne pourront évidemment pas tous accéder à cette " pratique sociale" nouvelle de procréation et de gestation pour autrui, faute de moyens matériels et financiers ;


4 - solliciter une GPA auprès d’une personne totalement étrangère à son histoire personnelle, avec laquelle on n’a tissé aucun lien dans le temps, aucune relation par le passé, dénote un mépris pour la mère porteuse, son statut, tout en refusant de prendre en compte la nature très particulière du service auquel on a recours ;


5 - avoir monnayé auprès de cette personne une gestation dont on est bien incapable d’évaluer les conséquences passées, présentes et à venir auprès de ce qui s’avère être "une prestation de service" : conditions de la grossesse ; environnement ; précédents ; motivations de la mère porteuse ; contraintes ; de quelle nature est la nécessité chez la « mère porteuse » de remplir cette fonction ?....



Alors que les conditions suivantes devraient être réunies dans le cadre d’une GPA qu’une loi autoriserait :


1 - pour les couples hétéro et homo ;


2 - ce couple devra être constitué depuis plusieurs années, preuves à l’appui ;


3 - cette GPA exclurait les célibataires ;


4 - la personne de son choix devra faire partie du cercle relationnel du couple, là encore, depuis plusieurs années, preuves à l’appui ;


5 - « la mère porteuse » sera autorisée à "prêter" son corps une seule et unique fois dans toute son existence ;


6 - aucune compensation financière susceptible de représenter un gain qui s’apparenterait à une "plus-value" ou à un "profit" quelconque ne pourra être envisagée ; seule une compensation calculée a minima sera accordée .................................................


Si ces conditions sont remplies… comme on pourra le remarquer, cette GPA s’apparentera alors davantage à un "don" qu’à un service ; don d’une mère porteuse proche d’un couple connu et reconnu par la donneuse... dans le cadre d’une véritable relation établie dans le temps, et ce bien avant l’expression du désir d’avoir recours à cette pratique d’un côté comme de l’autre.

 


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