méditocrate méditocrate 17 octobre 2018 19:55

@maQiavel
Je comprends votre point de vu mais mettre en opposition des réformes prudentes, critiques et muries à des révolutions brutales et sanglantes... On pourrait aussi bien comparer les révolutions de Gandhi aux réformes de la commission européenne et y trouver la même vérité. Des réformateurs qui pensent bien faire... Il n’y a pas encore de sang mais la démocratie, même représentative, en a déjà bien pâti.

Selon moi il n’y a pas d’opposition, les réformes dures créent les conditions des révolutions brutales et les réformes tranquilles et concertées créent les conditions des révolutions douces moins visibles.

Un autre point de vu explique que les révolutions ne sont que la mise en adéquation de la réalité de la société avec le cadre dirigeant crispé sur un modèle obsolète. Ce serait chiant pour les rêveurs du grand soir car ça signifierait qu’il faudrait d’abord travailler dur à changer la société dans leur sens (et c’est long), devenir le modèle dominant, avant de prendre le pouvoir pour changer les lois... Ouch !


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