maQiavel maQiavel 17 octobre 2018 17:24

@totof

Quoi qu’il en soit , on est au moins d’accord sur la nécessité de changer les choses , même si on ne le sera pas sur la façon de le faire. Mais à part les révolutionnaires et les réformistes , il existe une autre catégorie , les immobilistes. Ils peuvent l’être pour plusieurs raisons comme par exemple :

1.Parce qu’ils trouvent que les choses fonctionnent très bien comme elles sont et qu’il y’a d’autres choses à foutre que de vouloir changer les choses à l’échelle politique.

2.Par pessimisme défaitiste ( tout est foutu , on ne peut rien faire , c’est la fin de la fin de l’histoire )

3.Parce qu’ils estiment qu’à l’origine , nous n’avons pas un  problème d’organisation ou d’institutions mais exclusivement ( ou très majoritairement pour ne pas caricaturer ) un problème d’hommes.

Ce sont des positions qui ne sont pas les miennes mais qui sont défendables et qui ont leur cohérence. Moi , tout ce que je demande , c’est que ces immobilistes ne se plaignent pas. Pour la troisième catégorie c’est plus compliqué car ce sont des gens qui veulent en réalité du changement mais qui attendent que tombe du ciel un homme providentiel qui redistribuera toutes les cartes. Ou alors ils attendent une prise de conscience des élites qui se comporteront alors de la bonne façon ( dixit l’hollandisme révolutionnaire ). Pour moi , on est là dans l’utopie car si pour qu’un régime fonctionne , il faut des surhommes exceptionnels ou des élites morales au pouvoir , c’est qu’on a affaire à un très mauvais régime.

Il existe une quatrième posture immobiliste qui consiste à vouloir respecter à tout prix l’ordre établit même lorsqu’il est jugé inique et illégitime , mais celle-là  je ne peux pas la justifier  , c’est une posture ultraconservatrice qui pour moi n’a aucun sens …



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