PumTchak PumTchak 13 octobre 2018 10:48

J’ignorais qu’il y avait autant d’ours en Europe. Ils ont failli disparaître plusieurs fois, dès 1930. Les réservoirs naturels sont la Russie européenne, la Suède, et la chaîne des Carpates. La France a été particulièrement hostile aux grands prédateurs qu’il a éradiqués : le loup, l’ours et le lynx, (même un animal comme le bouquetin…) contrairement à l’Italie et l’Espagne, qui rapprovisionne naturellement ces animaux vers notre pays.
Ici un état des lieux (qui date de 2010), à partir d’un ouvrage de Jean Paul Mercier.
http://www.paysdelours.com/fr/ours/lours-en-europe/
Ici l’évolution des attaques d’ours sur les ovins.
http://paysdelours.com/fr/la-mortalite-des-brebis-dans-les-pyrenees-et-l-incidence-de-l-ours-brun.html?cmp_id=50&news_id=1053

De toute façon, l’activité ovine est en baisse structurelle et continue depuis des décennies : de moins en moins d’exploitations, en commençant par celles de petites tailles. Il faut un cheptel de plus de cinquante têtes pour avoir droit aux subventions agricoles. La politique agricole renforce, on le sait, la distorsion de concurrence : subventionner les gros, ne rien donner aux petits. Et chaque bête tuée rapporte une indemnisation. La politique ne sélectionne pas une population agricole soucieuse de ses bêtes et de l’organisation de son économie, mais celle qui cherche l’optimisation des gains par l’accroissement de têtes pour fournir des « débouchés ».

Donc bon…

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