PumTchak PumTchak 7 octobre 2018 07:18

@Qirotatif

Il y a aussi le sentiment "vacances" et les désinhibitions qui vont avec.

Parmi les voyageurs qui vont en Thailande ou à Madagascar, beaucoup y vont pour niquer les jeunes filles comme ils en ont envie. Ce qui n’est pas le cas en Inde ou au Pérou, car les cultures s’y prêtent peu. Le voyageur n’est donc pas stimulé pour un même comportement selon le pays. Les destinations n’offrent pas les mêmes intérêts en fonction de leurs moeurs et cultures, elles filtrent naturellement les types voyageurs qui y vont.

La plupart des migrants viennent de pays francophones : ils connaissent mieux la France que nous, nous connaissons les anciens pays colonisés. Ils ont des smartphones, des TV, connaissent nos chanteurs, Macron, Benalla, le pirate qui fait le doigt d’honneur en selfie. La France accueille les migrants, donne des allocs, file des vêtements, des soins, des hébergements pour ceux qui viennent d’arriver. Un congolais, sénégalais ou malien, qui n’a pas de maison, ni terrain, ni qualification a de toute façon plus de chance de se faire une vie en France que dans son pays.

J’avais lu une phase que je ne retrouve plus d’un Kennedy de 3ème ou 4ème génération, qui parlait de l’Irak : "Ils nous détestent non pas à cause de nos valeurs, mais parce que nous avons trahi nos valeurs". La démocratie, la liberté, la solidarité sont des valeurs supérieures en soi et les développements économiques, scientifiques, culturels et intellectuels des pays occidentaux ont démontré leur effectivité. Mais d’une part, ces visages pâles ont la langue fourchue et le démontrent de plus en plus constamment. D’autre part, la croyance indéfinie aux valeurs des droits de l’homme est devenu un mantra qui finit par nous tromper nous nous mêmes. L’humanisme est une bonne philosophie quand elle cherche ce qu’il y de meilleur en l’humain, mais elle est nocive quand elle cache ce qu’il y a de pire : tant que nous ne serons pas clairs là-dessus, les dégâts continuerons à s’aggraver et a être plus difficiles à réparer.

Le migrant, en processus de déculturation est pris par cette ambivalence : d’un côté, son espoir en ces valeurs et les opportunités que la France offre, même si c’est un peu pourri et son empreinte laissée au pays d’origine avec tous les équipements publics, de l’autre côté le ressentiment nourri de son rejet personnel vécu, de la colonisation passée avec le vol des richesses du pays. Psychologiquement, ça ne doit pas être très bon...

Et entièrement d’accord avec la description que vous faites, en commentaire suivant, de la scène surréaliste.


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