Le titre est un bon résumé. Et c’est bien à cause de ça que les journalistes des grands médias (ceux qui façonne l’opinion du plus grand nombre) passent de plus en plus pour des propagandistes. Quand sans l’ombre d’une preuve on répète des calomnies, des appels au lynchage sommaire, quand on instruit des procès uniquement à charge, évidemment que ça fini par se voir. Les plus grands pourvoyeurs de bobards ( "fake news" en français) sont les Etats depuis toujours et on a des médias qui répètent comme des perroquets de la propagande d’Etat, sans sourciller. Des grands médias impartiaux chez nous ? Ceux qui faisaient outrancièrement campagne pour la Constitution Européenne et ont tourné le regard quand le "Non" du peuple français est devenu un "Oui" dans leur dos ? Ceux qui crient au racisme si ce n’est au fachisme quand il y a possibilité qu’un parti nationaliste prenne le pouvoir ?
Greenwald parlait (hier de mémoire) sur l’Intercept du dernier film de Moore. Et je voyais en parallèle tous les grands médias US martelant que les Russes ont influencé les résultats de l’élection présidentielle US, sans aucune preuve, aucune.
Et Moore montrait le résultat des élections : Bon premier les abstentionnistes, 100 millions. Second Clinton 63 millions et des bananes. Troisième Trump 63 millions. Et Moore montrait que la recherche du bouc émissaire à l’étranger était un acte de prestidigation du système démocrates/républicains ayant écoeuré des dizaines de millions de citoyens sur des décennies au point de leur faire percevoir clairement l’inutilité de voter, ce qu’aucun grand média n’était capable de faire...
C’est pareil ici. Les questions dérangeantes pour les pouvoirs, dérangeantes pour la société sont reléguées au rang de faits divers quand des faits divers (dont tout le monde devrait se tamponner) font les unes des journaux. Ne pas informer les gens est un talent, c’est même devenu un métier. Ce n’est juste pas du journalisme.