PumTchak PumTchak 6 septembre 2018 13:04

C’est sympa, le nom a été aussi bien choisi.


On est habitué, biologiquement et conceptuellement, à la notion de l’ensemble et des parties. Notre cerveau est une partie du corps humain. Le blob s’en fout, il est tout en un, pareil et en même temps (un genre de Macron Gauthier-Fawas), sécable, mais apparemment pas assemblable. Il lui reste quand même la limite de la sexualité. En tout cas, ça a l’air moderne. 

C’est de la matière vivante au sens premier de l’expression. On en a d’ailleurs quelques réminiscences. Par exemple les cellules totipotentes : celles avec lesquelles il est possible de tout fabriquer, des os, du sang, du muscle, des conduits... Elles sont présentes dans les cellules embryonnaires, mais elles perdent vite en polyvalence en devenant simplement multipotentes, puis unipotentes. Je sais qu’on a tenté des expériences en laboratoire, par exemple en vue de greffer des cellules totipotentes pour faire repousser le bras d’un amputé. Ça marche avec des petits organismes, mais on ne sait pas comment faire avec des géants comme nous.
On a aussi l’homéostasie : l’ensemble qui agit sur le particulier. les interactions des différentes parties de l’organismes qui s’informent pour corriger ou modifier le comportement d’une des parties dont sa fonction autonome n’est plus régulée et devient dangereuse (comme les métastases). C’est l’hypothèse Gaïa, de James Lovelock : l’ensemble de la planète serait un être vivant, puisque qu’il a la capacité à s’autoréguler, en macro comme en micro.

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