cassini 4 juillet 2018 16:33

Le mansplaining (ou mecsplications, en excellent français) est une des couillonnades pondues par la cervelle féministe en constante recherche de motif à chouinage. 


Schiappa se trompe. Pour des raisons qui sont siennes JCVD évoque le choix ou pas du travail féminin, tandis que pour des raisons qui sont siennes Schiappa ne l’évoquait pas. Donc, à suivre Schiappa, quand une femme est décrétée (par elle-même) savoir mieux quelque chose qu’un homme, et si elle n’en parle pas, un homme n’a donc pas le droit d’en parler. CQFD. 
L’esprit souffle au gouvernement. 
Ensuite VD se couche en applaudissant. 

Qu’on se rassure, j’ai eu plus d’une fois à supporter les ridicules du womansplaining. Je pense en particulier au très peu regretté service militaire. Combien de fois du temps où il existait ai-je entendu de femmes pérorer sur son excellence (pour les hommes ; elles, n’en avaient aucun besoin). Or il suffit d’avoir mis les pieds dans une caserne d’appelés (j’ignore comment c’est maintenant) pour savoir que si en toute chose existe une différence entre théorie livresque et pratique, entre ce qui doit être et ce qui est, c’est bien au service militaire que cette différence était la plus... grande. En d’autres termes, bavasser du SM sans y être allée relevait de la plus complète divagation. Vive le womansplaining ! 

Il y a aussi le littlegirlsplaining : les petites filles vers huit ans passent souvent par une phase pénible où elles assomment de bons conseils leur entourage. Quand un gamin a douze ans, pas assez mûr pour faire la part des choses, le littlegirlsplaining de sa petite sœur peut s’avérer un supplice quotidien raffiné. 

Je pense qu’on doit l’invention du mansplaining à une victime dans ses premiers mois du babygirltooclosefromthewallcraddling. 


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