gnozd 19 juin 2018 23:03

@Ladykiller
Vous avez raison sur une chose : faut arrêter de tourner autour du pot.

Ce que je ne comprends pas de la part du monde médical en général -pas tous- et de ceux qui se réclament d’une pensée logique, cartésienne, scientifique, c’est qu’ils puissent remettre en question les vertus de l’homéopathie, sous prétexte qu’il n’y a pas de preuves, que les protocoles sont faussés, que...bref, c’est "de la sorcellerie", du "charlatanisme", et en même temps (comme dirait l’autre), reconnaître un phénomène tel que l’effet placebo, dont je disais un peu plus haut que s’il avait été délimité dans un espace autre que celui de la médecine conventionnelle occidentale, il y a fort à parier qu’il aurait également été mis au placard des "élucubrations", comme, donc, l’homéopathie, mais aussi la réflexologie plantaire, la méditation, l’acupuncture, etc etc etc...

Je veux dire par là que le corpus médical occidental et particulièrement français fait preuve d’une sacrée putain de mauvaise fois, en ce sens qu’il faut attendre que ces messieurs valident, en quelque sorte, un phénomène, pour que le dit phénomène ait droit de cité.

Et c’est bien le problème général de la médecine dite moderne, qui non seulement considère l’organisme comme une bagnole, un ensemble d’organes juxtaposés dont on peut (on pourra ?) changer les pièces, mais qui en plus se place au-dessus du commun des mortels, en dépossédant le patient de toute aptitude à gérer, à se gérer, en dépossédant le patient de son corps : "Nous, nous savons. Toi, malade, tu ne sais pas."

On dirait une sorte de clergé, en définitive.

Et en plus, en plus, tenez : l’histoire des 11 vaccins qu’ils viennent de nous pondre. C’est proprement hallucinant : au-delà du simple aspect économique, c’est toute une philosophie de la santé qui se profile : l’être humain, dès sa naissance, est un être faible, potentiellement malade. Donc faut lui inoculer des saloperies et jouer à l’apprenti-sorcier avec son système immunitaire, qui sera à l’avenir bien secoué avec les pollutions diverses, la bouffe de merde et les perturbateurs endocriniens.

Et tous ces spécialistes du haut de leur prétention viennent nous parler d’effet placebo, où finalement il serait peut-être un peu question de l’influence du mental sur le corps (notez que je n’ai pas parlé d’esprit...), où il serait question de sécrétion d’endorphine, de dopamine ou d’autres molécules en -ine (des hormones, donc). Mais comment le mental influe-t-il sur ces phénomènes ? Elle est où l’interface entre le corps et le mental ? Le mental n’est-il que chimique ? Ne serions-nous que des machines ?

Ou alors : ces gens-là ont le droit de croire à des choses bizarres ? Et pas nous ?

Est-ce que vous comprenez un peu mieux, tueur de dames, où je veux en venir ?


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