PumTchak PumTchak 11 juin 2018 15:48

@Tartoquetsches

Ils ne sont pas aux mêmes endroits avec les mêmes fonctions.

En 2011, Poutine n’avait pas encore la capacité d’action mondiale qu’il a maintenant, et sa politique n’était pas interventionniste : il a dû s’y résoudre avec l’avancée de l’OTAN en Europe et le coup du Maïdan. Il n’a pas engagé de forces militaires durant la guerre contre la Libye. Il a reconnu plusieurs fois son erreur d’avoir accordé sa voix au Conseil de l’ONU pour la résolution 1973. On est à l’époque du printemps arabe, sans pouvoir faire le tri si c’était une révolte libyenne ou une psyop menée avec des djihadistes. Et c’était quand même chaud à Misrata et Benghazi. Poutine a encore voulu croire en la bonne foi des occidentaux et à l’application de la résolution de l’ONU qui ne préconisait qu’une couverture aérienne pour contrecarrer l’aviation libyenne.

En France, on avait Sarkozy. On connaissait la canaille et son activisme diplomatique pour pousser à la guerre était plus que douteuse, surtout après avoir reçu Kadhafi à l’Élysée. Il a fini par pousser Obama qui faisait le dos rond à changer d’attitude, avec l’appui de Killary. Une enquête britannique l’a d’ailleurs confirmé. Les députés du parti de gauche, dont faisait partie Mélenchon ont été unanimes à voter à l’Ass Nat ( hormis les jaunes, de Rugy et Mamère), quand elle a été consultée, contre la guerre en Libye. Vrai ou faux naïf, je n’accorde pas d’excuse à Mélenchon.

 


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