Pierre 28 avril 2018 21:37
C’est une très bonne description de l’histoire de la Russie depuis la chute de l’Union soviétique.
Beaucoup de passages devraient être connus ou mieux connus des Occidentaux pour qu’ils comprennent mieux le rôle salvateur de l’unité du pays de Vladimir Poutine comme par exemple :
- la révocation de gouverneurs de régions, oligarques archi corrupteurs, et leur remplacement par des gouverneurs nommés par le Kremlin exactement comme on nomme les préfets de région en France. Cela a mis fin à la velléité d’autonomie et même d’indépendance de certains d’entre eux. Une fois la situation assainie, on a à nouveau élu les gouverneurs de provinces comme avant.
- Le rôle de Khodorkovski et sa proximité avec les intérêts des Etats-Unis.
- La montée en puissance de Vladimir Poutine, du jeune Premier ministre timide et vindicatif au président actuel, patient et géopolitologue hors pair.
Le temps a peut-être manqué mais il aurait été intéressant de parler davantage de la vision politique de Vladimir Poutine et des perspective d’avenir de la Russie.
- Les six prochaines années seront à mon avis pleines de surprises. Le discours du premier mars, en fait la feuille de route de sa future politique, va complètement renverser la donne. Il va sans doute se débarrasser de la vielle garde ultra-libérale du gouvernement Medvedev et enfin prendre la politique intérieure en main.
- Je ne crois pas qu’il va s’effacer dans six ans comme les Occidentaux le rêvent. Il restera d’une façon ou d’une autre pour veiller à ce que la transition se passe bien. 
On parle pour le moment d’une union politique avec la Biélorussie (j’en parlais justement dans un de mes articles). Il faudra quelqu’un pour chapeauter cette union et ce serait une fonction qui lui conviendrait bien.
Il y a aussi l’Union économique eurasienne que l’Iran ne va pas tarder à rejoindre. Là aussi, il faudra quelqu’un comme Vladimir Poutine pour que ce projet réussisse.
Si la Turquie qui semble intéressée rejoignait aussi ce projet, cela ferait un marché de 365 millions d’habitants concurrent de l’UE et qui serait en plus exportateur d’hydrocarbures.
C’est Vladimir Poutine qui est la cheville ouvrière de ce projet et cela aussi, c’est du poutinisme.



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