@Sentero

Moi je confirme tes souvenirs puisque j’ai les mêmes. 

Quand j’expliquais ici même il y a plus d’un an que non seulement Trump n’allait pas changer d’un iota la politique étrangère américaine mais qu’il allait plausiblement se montrer plus interventionniste et agressif qu’Obama - qui était plutôt colombe, plutôt netanyaousceptique et plutôt ouvert au dialogue avec l’Iran -, les dissidents en peau de lapin et les experts en géopolitique du web me répondaient que je n’y comprenais rien (ou que j’étais un agent sioniste bien entendu). 

Et ce brave Thierry Meyssan qui nous racontait que Trump allait littéralement renverser la table, abattre le NOM et rejoindre l’axe Moscou-Téhéran (j’exagère à peine).  

Et ER, toujours à essayer de résoudre la quadrature du cercle, on soutient à fond Trump et l’Iran ? On prétend toujours que Trump fait du billard à 4 bandes pour niquer Israel et les atlanto-sionistes brrrrrrrrr ? 

Pour rappel, le premier acte géopolitique de Trump a été un déplacement très médiatisé en Arabie Saoudite. 

Evidemment, il y a une explication commode (voire magique) pour échapper à la dissonance cognitive et justifier ce "revirement" incompréhensible de Trump. Si ce n’est pas un coup des sionistes, "cilitaprofond" (et pas du tout le jeu normal des institutions américaines), voilà, c’est aussi simple que ça. 

Trump voulait réellement bouleverser la géopolitique mondiale, dégommer la FED et botter le cul des sionistes, mais les hommes en noir du complot militaro-industriel sont venus lui remonter les bretelles avec les faucons du Pentagone 

Ils lui ont dit qu’il avait merdé avec les Russes durant la campagne électorale et que s’il voulait garder la main il lui fallait bombarder en toute urgence un stock d’armes chimiques naturellement inexistantes (Saint Bachar n’aurait jamais fait ça !) pour détourner l’attention des médias et des opposants à sa politique (malin).