maQiavel maQiavel 14 avril 2018 06:44

Elles l’ont fait ces merdeuses d’élites occidentalistes. Ces salopes fondamentales !!! 

Pour comprendre ce qu’il se passe, il y’avait trois options :

1. Pas de frappes du tout : cela aurait signifié que la Russie aurait réussit à dissuader les élites occidentales et ce statut quo aurait été une grande victoire pour Moscou. C’était le scénario le moins probable.

2. Des frappes massives de plus de 72 heures  qui auraient pu faire très mal à l’armée syrienne en la paralysant  et qui auraient visés les commandements de l’armée syrienne, ses nœuds   de communications, ses bases aériennes,  ses défenses anti-aériennes et peut être même l’élimination physique du président syrien. C’était l’option la plus dangereuse car les conseillers russes sont disséminés et intégrés au cœur de l’infrastructure militaire syrienne et le risque que des soldats russes meurent était grand, ce qui aurait obligé Moscou à réagir d’une façon ou d’une autre (sinon la Russie aurait totalement perdu la face) avec un risque de dérapage et d’escalade militaire énorme.

3. Des petites frappes ciblées comme  l’an passé contre la base aérienne de Chaayrate. C’était l’option la plus probable et c’est celle qui a été choisie. Pour ceux qui vont hurler à la comédie et au spectacle, il faut bien comprendre ce dont il s’agit : l’objectif de ces frappes symboliques n’est pas militaire mais politique. Il s’agit d’envoyer un message au gouvernement syrien et ses soutiens : nous, occidentaux, nous vous interdisons de vous lancer dans la reconquête pleine et entière de la souveraineté de l’Etat syrien. Le territoire syrien est fractionné en divers zones d’influences et vous n’avez pas le droit de reconquérir les poches rebelles restantes sinon nous vous accuseront encore d’utiliser des armes chimiques et la prochaine fois nous frapperons plus fort (cfr scénario 2). Maintenant asseyez vous avec les rebelles qui sont nos clients à la table des négociations et accepter la transition politique  vers de nouvelles élections selon nos termes.

Cela s’intègre parfaitement au plan du « regime change » révélé par wikealeaks et qui consiste à mettre une pression militaire et diplomatique sur le gouvernement syrien pour le contraindre à accepter une transition politique au terme de laquelle Bachar serait viré du pouvoir.


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