joelim joelim 9 avril 2018 13:51

Intéressant de lire les 3 motivations proposées par l’Orient le jour concernant ce énième simulacre d’"attaque chimique du nouveau monde libre" perpétré à l’aide de matière humaine enfantine par les salariés de l’ancien monde libre devenu l’empire atlantiste.


L’attaque, si elle est confirmée, a un triple avantage pour le régime et ses parrains russe et iranien.

Un : elle a un effet psychologique important, puisqu’elle permet de démoraliser un peu plus les combattants rebelles et les civils qui vivent encore dans la ville pour accélérer leur défaite et leur retrait.

Deux : elle a un aspect symbolique tout aussi important, puisque ce n’est pas la première fois que la Ghouta est la cible d’une attaque chimique, la plus dévastatrice ayant eu lieu à l’été 2013, et que les grandes puissances n’ont jamais frappé le régime en retour, malgré le « dépassement de ligne rouge » qu’ils avaient eux-mêmes fixé. Le message est clair : « Nous pouvons faire ce que nous voulons, personne ne viendra à votre secours ».

Trois : elle permet de tester les Occidentaux et d’affaiblir leur crédibilité - comme un énième bras d’honneur au droit international. Notons que sous l’impulsion de la France, 9 des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’Onu ont demandé la réunion en urgence de cette instance, ce lundi 9 avril.

C’est si peu convaincant que je subodore une théorie de fonctionnaires pour avoir pondu ce grotesque salmigondis argumentatif. J’imagine l’écriteau au dessus de la porte de leur bureau : "Nous créons notre propre réalité". :->


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