Qirotatif Qirotatif 28 mars 2018 09:32

Qq éléments supplémentaires : 

- Le Lt-colonel A. Beltrame avait déjà sauvé une Française en Irak dont l’enlèvement était imminent (d’après le Nouvel Obs) lors d’une exfiltration délicate. Peu d’éléments sur cette opération encore mais le secret est en train d’être levé. 

- La copine du tueur : une jeune femme âgée de 18 ans, présentée comme une "convertie" et fichée "S". "Elle présente tous les signes d’une radicalisation" et a crié "Allah Akbar" lors de son interpellation mais elle "conteste avoir été associée au projet mortifère de son petit ami", a rapporté le procureur de la République de Paris, François Molins. Selon lui, elle n’avait plus de contacts téléphoniques avec Lakdim depuis janvier mais est soupçonnée d’avoir poursuivi des échanges via une application. Le matin du périple sanglant de son compagnon, "elle a posté une sourate promettant l’enfer aux mécréants", a précisé M. Molins.


- Témoignage de la mère d’une des victimes de Mérah : Elle a raconté mardi à l’AFP comment Radouane Lakdim, le tueur du Super U de Trèbes, l’a interpellée [il y a qq années de cela] dans la rue à Carcassonne :

"Il est sorti du café, il est venu en vitesse, il m’a appelée par mon prénom et par mon nom, il a mis sa capuche et il m’a dit ’pourquoi vous mentez ? Pourquoi vous dites que vous portez le foulard en signe de deuil ?’""J’ai dit : ’je ne mens pas, je n’ai pas peur, je porte ce foulard depuis que j’ai perdu mon fils’.""Et il m’a dit : ’continue comme ça, ma mère, et tu verras’.""Il m’a fait peur sur le coup, il m’a mis la main sur le dos, je pouvais rien faire.""Il m’aurait tué, ça c’est sûr", s’il n’y avait pas eu du monde autour, poursuit-elle, à ses yeux, "je suis une mauvaise musulmane parce que je m’habille à l’occidentale."

La mère d’Imad Ibn Ziaten, victime de Mohamed Merah en mars 2012, s’était rendue à Carcassonne pour une intervention à la maison d’arrêt de Carcassonne, avec le Service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP).


- Enfin, une analyse (chacun jugera) de Farhad Khosrokhavar, sociologue franco-iranien : "Le profil du preneur d’otages de Trèbes correspond à celui des djihadistes en Occident, fruits de l’urbain djihadogène


Messieurs les architectes, prenez garde. Farhad a fait de hautes études et il est formel : vos immeubles tuent ! Pensez-y la prochaine fois que vous êtes penchés sur votre table à dessin. 


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