Les islamistes (mais c’est un autre mot qui devrait être employé en réalité) peuvent s’appuyer sur un substrat culturel et intellectuel pauvre, pour ne pas dire inexistant. Et c’est le même partout : inutile de pointer du doigt la France... le terrorisme muz en Algérie était de même nature, avec le même type de personnes. On retrouve chez ce type de personnes immatures ce même besoin quasi vital d’être encadré, cette même arrogance et paranoïa, ce même impératif d’avoir les moindres aspects de leurs vies dictés, bref, cet appétit insatiable pour la soumission (islam). D’un certain point de vue, cet enfermement mental (et physique) est une marque de lucidité : ils se savent incapables de contrôler leurs pulsions, alors ils retirent tout ce qui les pousseraient à la tentation - la culture, la femme, la possibilité d’utiliser le peu de matière grise dont ils disposent - et le remplacent par l’apprentissage par cœur de stupidités immorales. Même dans ce qu’ils font à fond, il n’y a aucune intelligence : ils apprennent en phonétique, et dans l’unique but d’être le chéfaillon d’un groupe. Leur angoisse est juste que leur gamin endoctriné dés la naissance soit meilleur qu’eux dans une discipline débilisante (j’ai beaucoup aimé ce passage où il explique qu’il serait terrible que ce soit leur gosse qui devienne l’imam).