@Gaston Lagaffe

Je ne veux pas me lancer dans un concours du plus grand devoir de mémoire, de la repentance la plus ruisselante de larmes salées, mais il se trouve, mon bon monsieur, que je connais de mémoire, oui de mémoire, les noms de toutes les victimes innocentes gravées au monument de Yad Vachem...d’ailleurs j’attends toujours la noble distinction de "Juste" que le centre Simon Wiesenthal ne manquera pas de me décerner pour mon dur labeur au service du devoir de mémoire...si on ne m’oublie pas...

Puisque vous évoquez la mémoire de ce brave avant-gardiste de Jo$hua Alzheimer...il avait un frère prénommé Moshé, si ma mémoire est bonne...cette famille bien sous tout rapport avait pour voisine la famille Wiesel, autre émanation du peuple Elie, ce dernier ayant percé tel un abcès en tant qu’artiste, auteur prolifique de narrations épiques où les envolées lyriques s’accouplèrent à une dimension romanesque qui a fait sa réputation...

Je parlais de quoi ? oui, la famille Alzheimer et Moshé qui était en réalité le premier holocausté de l’Histoire...un procès homérique oppose d’ailleurs depuis cette époque les deux parties, enfin leurs descendants...partisans de Jo$hua contre partisans de Moshé, à coté l’affaire Dreyfus n’était qu’une querelle de voisinage...rappelons que la distinction de "premier holocausté" vaut des indemnités quadruplées, mais c’est un détail périphérique...
Moshé est passé de vie à trépas dans des circonstances que la morale et la bonne éducation réprouvent...je n’épiloguerai donc pas sur ses émois sexuels dans un pré avec une pulpeuse Prim’holstein, de même obédience que lui comme son nom l’indique, et la découverte fatale de quelque pratique orale jusqu’à l’étourdissement final et définitif de Moshé...

Gazons, pardon, gageons que ces circonstances particulières valent à l’infortuné Moshé d’être spolié de son titre honorifique qui lui revient de droit, mais l’Histoire rendra à Moshé ce qui appartient à Moshé...