ffi 20 octobre 2017 20:34

@jimontheair

Une « dictature », c’est l’art de diriger par la force.
Une « dictature douce », ce serait l’art de diriger sans usage de la force.

Or, avec l’argent, celui-ci qui en a, il peut acquérir. Mais celui-là qui n’en a pas, il ne peut pas acquérir. L’argent est un droit d’avoir.

Puisque pour pouvoir, il est nécessaire d’avoir quelques moyens, celui-ci qui dispose du droit d’avoir, il peut ; Mais celui-là qui n’en dispose pas, il ne peut pas.

La dictature douce, c’est l’art de tout diriger par l’argent.

Mais la force n’est pas loin : le droit réprimande le vol.

La dictature douce est donc plutôt une dictature où la force intervient en second rang, l’argent intervenant en premier.

L’Euro est donc une question centrale, et, au-delà, tout le système monétaire mondial.

Revenons au droit d’avoir : Le juste, c’est l’art de rendre à quelqu’un selon ce qu’il a donné.

L’argent, droit d’avoir, pour être juste, est donc le rendu d’un don préalable.

Ainsi, le libre-échange, qui implique la convertibilité générale des monnaies, imbrique fatalement tous les droits nationaux. Or le juste ne peut être considéré que dans le cadre restreint d’une juridiction. Allez savoir si tel homme riche étranger qui se porte acquéreur d’un bien en France a acquis honnêtement l’argent qu’il présente pour l’acheter...


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