Joe Chip Joe Chip 10 octobre 2017 01:07
Aldo Stérone explique assez bien ce pseudo-paradoxe en distinguant trois "classes" au sein de l’islamisme :

- les élites politiques, les propriétaires de médias et les argentiers (presque exclusivement arabes) qui financent et organisent l’Islam mondial
- les intellectuels, les dogmatiques, les savants (souvent égyptiens avec une formation universitaire)
- les exécutants (presque toujours des maghrébins immigrés ou issus de l’immigration)

AS en conclue que les Arabes (riches) endoctrinent grâce aux Egyptiens (intelligents, charismatiques) les Maghrébins (pauvres) pour leur faire "faire le sale boulot" tandis qu’ils achètent à coups de pétro-dollars le soutien des occidentaux.

Il est plus facile de manipuler et de "radicaliser" des abrutis en rupture sociale
et des frustrés qui ont souvent une culture religieuse assez grossière (islam de cité + propagande saoudienne + vierges dans le ciel) pour commettre des attentats opportunistes que d’avoir recours à des gens formés et des "lettrés" qui sont en plus petit nombre et qui, bien entendu, ne sont pas stupides au point de se faire buter après avoir tué deux ou trois personnes dans la rue. C’est d’ailleurs ce qui distingue Al Qaida et Daesh sur le plan opérationnel. 

Quant aux cadres de Daesh, évidemment qu’ils sont issus de l’armée de Saddam Hussein puisque ce sont eux qui ont structuré Daesh (qui à l’époque portaient un autre nom). De là à les qualifier de "généraux laïcs", comment dire, faut peut-être pas pousser non plus smiley 
Au départ, leur combat était contre la minorité chiite irakienne, ce qui leur a permis de récolter de nombreux soutiens en Arabie Saoudite et dans le monde sunnite. 

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