Cette génération pleurnicharde des années 70 qui a connu successivement Léon Zitrone, Guy Lux, Coluche, Canal+, qui a été traumatisée par la disparition de Philippe de Dieuleveult, Rika Zaraï, mise par des parents soixante-huitards irresponsables et jouissant de l’emploi à vie sous perfusion 7/7, 24/24 du club Dorothée et de navets japonais, matin, midi, soir, vacances comprises, déformant ainsi irrémédiablement leur vision du monde et les rendant impropre au bonheur, qui a longtemps cru que le MO5 était le seul modèle d’ordinateur disponible en France avant l’avènement d’internet, qui a reçu l’amour de la France en héritage au moment où on leur disait que ça ne valait plus rien, qui a connu l’antiracisme, les potes, les zy’va, le verlan, Renaud, le chômage de masse, le SIDA et l’émergence d’Alain Soral dans les médias, est une génération définitivement maudite.