Joe Chip Joe Chip 26 août 2017 03:09

@herve_hum

Je n’ai pas compris grand-chose, mais ça ne marche pas comme ça :

Alors, oui, le risque est de se laisser aller a sa propre subjectivite de ses propres convictions et la difference entre l honnete homme et le malhonnete reside dans le fait de le preciser, l annoncer ou non. Or, Guillemin commence toujours ses conferences par cette mise au point, qui fait de lui un honnete homme.

Un honnete homme ne se definit pas par la perfection de ses actes, mais par la reconnaissance de ses propres limites et faiblesses. Cette honnetete la, dites intellectuelle, est rare et la plus difficile a tenir 

Le problème, ce n’est pas la subjectivité, tous les historiens sont subjectifs et ont des convictions personnelles qui peuvent marquer leur travail ou pas. Ce qui importe, c’est la méthode. Les interprétations en histoire évoluent d’ailleurs avec le temps, en relation avec le temps de l’historien : on n’interprète plus aujourd’hui la révolution française comme on le faisait il y a 30 ou 40 ans. 

Revendiquer sa subjectivité n’est en rien une preuve de l’honnêteté de l’historien (ce serait un peu facile, non ?) qui permettrait une prise de recul par rapport à cette dernière : au contraire, et on le voit très bien avec Guillemin, le fait d’assumer sa subjectivité lui sert à exonérer son travail de la méthodologie historique. Comme l’a rappelé gerfaud, Guillemin fait une analyse à charge afin de démontrer une thèse, ce n’est pas un travail d’historien.  

Vous confondez la sincérité et l’honnêteté. Guillemin est un homme sincère, mais il n’est pas un historien honnête.


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