jack Mandon jack Mandon 18 juillet 2017 17:44

@Gollum

« Au soir de ma vie j’en suis venu à penser qu’il faut être bon partout sinon il y a déséquilibre. »

C’est à dire que ce choix représente un retour au néolithique avant que le monde ne bascule dans la société de l’avoir, celle de l’état, de l’argent, de César ou de Moïse d’ailleurs, celui de la loi et non de la foi proposé par l’insurrectionnel Jésus et ses métaphores hautement philosophiques et tellement proches de l’homme libre. Modélisation absolue du Samaritain, de l’homme debout à l’écoute du monde et de l’autre. Le guerrier pacifique des amérindiens.

A l’époque des chasseurs cueilleurs et des artistes rupestres, pas de spécialisation, mais une expression de complétude. Pas de loi, d’état, le sacral, le tout de l’être, l’ancêtre du sacré introduit par les religions qui vont fausser à travers le temps la relation privilégiée de l’homme au divin. Le monde est dans le divin et le divin est dans le monde.

Les systèmes se sont appropriés la vie radicale, c’est à dire originelle, en asservissant l’homme.

La solitude peut être un réflexe parmi d’autres pour revenir modestement au sources primordiales, d’autant qu’elle devient plénitude et joyeuse naturellement.


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe