maQiavel maQiavel 17 octobre 2017 13:29

@jimontheair

-Sur la centralisation du tirage au sort

D’accord, j’ai compris ce que vous entendez par là, et cela fait précisément ppartie de ma principale réfutation de ce protocole, confier la sélection des citoyens à un institut de sondage (ou à une quelconque institution privée d’ailleurs) n’a aucun sens. 

Heureusement, il existe d’autres alternatives et de nombreux groupes réfléchissent à la meilleure manière d’effectuer cette sélection et il y’a de nombreuses propositions, y compris celle qui consiste à passer par la commune. Concernant le dispositif technique, je suis pour qu’il soit le plus rudimentaire possible.

-Sur le goulot d’étranglement

En effet, le terme « éclairage » vaut peut être mieux que celui de « formation », je vois la chose de la même façon que vous, le citoyen doit être éclairé (et non formé avec tout ce à quoi renvoie ce terme) pour pouvoir faire un choix politique.

Sur les questions scientifiques, nous sommes d’accord, cet éclairage est nécessaire. La discussion se focalise donc sur les questions plus politiques et économiques. Et bien, je considère que même dans ces cas, cet éclairage est indispensable.

Prenons un exemple concret : un audit citoyen sur la quantité de fonctionnaire et qui aura pour objet, soit de préserver les ressources humaines et infrastructurelles fonctionnariales telles qu’elles sont, soit de les diminuer ou pourquoi pas de les augmenter , avec en plus de ces trois options toutes les variantes possibles et imaginables. 

Avant de pouvoir entendre les différents points de vue sur cette question, il est important que les citoyens qui auront à trancher soient au courant de l’état des lieux : la quantité de fonctionnaires, la dépense publique, le système de formation et de sélection, un bref historique de la fonction publique et d’autres choses qui ne me viennent pas à l’esprit spontanément.

Connaitre cet état des lieux de la fonction publique est un pré requis indispensable à l’audition d’avis contradictoires. Et je crois que comme pour l’exemple du diabète et de l’industrie agroalimentaire, il serait possible de s’entendre sur un programme commun afin d’éclairer les citoyens tirés au sort sur l’état des lieux de la fonction publique. 


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