Semi Kebab 2 mai 2017 14:15

@yoananda
Je pense en effet que l’on se bat contre l’inéluctable et c’est normal cela relève de l’instinct de survie selon le logiciel que nous avons appris, un réflexe de défense que de se replier sur soi mais l’intérêt commun se passera bien de nos petites personnes, nous ne sommes pas irremplaçable, moi en tant qu’enraciné, issu des années 70, je ne veux pas de cette mondialisation rapide mais je ne peux la contester que sur les forums, je n’ai pas les moyens de lutter sauf d’acheter local et de vivre sainement, enfin, j’essaie de vivre sainement, faudrait que je me calme sur le bon vin, bref, je suis franchouillard à l’ancienne et je ne me reconnais pas dans ce nouveau monde car il va trop vite pour moi, on n’a plus le temps de rien apprécier tout va trop vite. Mais la marche du monde s’en fout de mes états d’âme.

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J’aurai préféré et de loin qu’ils créent l’europe sur 200 ans plutôt que 20, ça aurait été plus cool et soft au niveau humain pour beaucoup de monde, mais c’est ainsi, les hommes pressés créent des oppressés qui doivent suivre le mouvement et la morale passe en second plan derrière les profits matériels immédiats de quelques uns qui ont les moyens d’impacter nos vies à distance en quelques clics de souris, dictent le prix du kilo de pâtes, jettent des centaines d’ouvriers et leurs familles dans la précarité, coulent des pays entiers, transforment les sociétés en profondeur et rapidement.

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J’aurais aimé une société qui évolue plus sereinement fasse plus de place au spirituel en respectant les milieux naturels, la mondialisation est un bulldozer qui écrase tout sur son passage et ceux qui naissent dans ce nouveau monde s’adapteront, les trentenaires, quadragénaires, quinquagénaires sont à cheval entre deux monde, le vieux et le 2.0, l’analogique et le numérique, ce qui bouscule grandement nos logiciels éducatifs, nos habitudes, nos moeurs, et nous oblige à nous remettre constamment en question tout en abandonnant ce que nous aimions dans nos enfances à jamais perdues, mais là encore, la marche générale du monde s’en fiche de nos petits regrets.

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Donc soit nous nous adaptons, soit nous luttons vainement pour quelque chose qu’on ne retrouvera plus et appartient maintenant au passé, soit nous nous retirons du monde pour vivre à notre convenance loin de l’agitation mondaine et parfois bien vaine des grandes villes, c’est mon cas, faut aimer la solitude mais c’est un autre débat.

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Et il y a effectivement de fortes chances pour que les souverainistes d’aujourd’hui passent pour des ploucs arriérés dans les siècles futurs oui, et qu’on regrettera leur disparition avec une petite larme à l’oeil comme on en verse une à l’occasion en pensant avec romantisme et nostalgie aux indiens d’amérique en visitant un musée, dans le futur, certains pousseront des cris angoissés ou des jappements enthousiastes devant l’oeil de verre ornant la tête momifiée de Jean-Marie Le Pen, dernier chef de la tribu des Montretout qui s’éleva avec panache face au mondialisme triomphant, exhibée dans une vitrine d’un musée virtuel sur l’antiquité politique française, du nom de la parcelle territoriale se situant au milieu de la province Europa, des années 1970 à 2040.

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Alors entrons dans le train En Marche de l’histoire si on ne veut pas que nos hypothétiques descendants nous méprisent avec condescendance du haut de leur "modernité arrogante" en nous traitant de collabos fascisants arriérés et poussiéreux. smiley


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