Mélenchon a réussi sa campagne mais il se retrouve à la tête d’une armée mexicaine. Sa campagne "bonapartiste" a marché à fond sur la personnalisation et sur ses qualités d’homme politique. Mais les communistes sont déjà en quasi dissension en vue des Européennes et les gauchistes, qui n’ont pas digéré la mise en retrait de l’Internationale et des drapeaux rouges durant les meetings au profit de la Marseillaise (horreur) et du tricolore (re-horreur), ne vont pas tarder également à revendiquer leur part du gâteau électoral. Quant aux utopistes monothématiques en tout genre (décroissants, sixième république, tirage au sort, nuit debout) ils ont vocation à se disperser et à retourner à leur niche respective (au sens propre comme figuré).
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