Aaltar Aaltar 10 avril 2017 13:57

Il y a eu 39% de réussite sur les tirs de Tomawak, c’est moins de la moitié de la réussite normal sur ce type de munitions qui tourne entre 85 et 90% de réussite. Ne nous trompons pas quant à la capacité d’interception de tels vecteurs par une défense AA : c’est redoutablement compliquer à faire. Aussi bonne soit la défense en place, c’était difficile d’empêcher les missiles de toucher leur cible. De plus, les intercepteurs russes n’ont pas pu être mis à contribution puisqu’ayant été prévenus, il va de soit qu’ils ont été copieusement invités à ne pas circonscrire la salve lancée.

Donc, partant du principe qu’il n’y a pratiquement pas eu d’interception sur un tir quasiment assuré de toucher son objectif on ne peut déduire que 2 choses : soit ils ont été tiré en moins grand nombre qu’annoncés, soit ils ont touchés d’autres objectifs sans que ce ne soit révélé.

Le fond du message n’est de toute façon pas "on tape Assad" (quelque soit le prétexte bidon) mais "on tape !" et le destinataire du message n’est pas syrien mais Nord Corée (et/ou chinois par extension du dossier). C’est de la diplomatie à 32 millions de dollars pour bien faire comprendre aux nord coréen que le groupe aéronaval qui arrive est tout à fait susceptible de leur déboulonner la carafe en cas d’escalade.

Le danger reste et restera l’Asie.


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