Charly83 23 mars 2017 07:13

@maQiavel
Entièrement d’accord avec votre analyse. Les journalistes dominants sont sincères : ils sont convaincus que ce qu’ils pensent, disent et écrivent c’est la vérité. Ils ne mentent pas, car pour mentir il faut percevoir la réalité. Doit-on en conclure qu’ils se trompent ? Doit-on ramener leurs fausses analyses à de simples erreurs ? Quand il y a un mensonge, il y a un menteur. Mais quand le mensonge consiste à créer une réalité parallèle, un ensemble cohérent auquel on croit, alors on est face à quelque chose qui s’apparente davantage à la folie qu’au mensonge : on vit dans son monde, et les faits qui pourraient remettre en cause notre croyance sont soit ignorés, soit ceux qui les rapportent sont traités de menteurs. Quand le mensonge est systémique, les gens qui y adhèrent, pris individuellement, ne peuvent être taxés de menteurs. Il n’en demeure pas moins que nous sommes en présence d’un mensonge global, un mensonge sans menteur, mais un mensonge tout de même puisque, en créant et en alimentant une réalité virtuelle, on trompe les gens en les détournant de la réalité.

Comme vous, cette situation me va très bien : "Moins ils seront capables d’autocritique, plus rapide sera leur chute".


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