Clocel Clocel 18 mars 2017 08:20

@kader13

Bref, le salmigondis boursier classique qu’on retrouve derrière tous les secteurs d’activité juteux...

Je suppose qu’on retrouverait les mêmes derrière les ventes d’arme, les spoliations de terre à grande échelle, etc.

J’avais fait le même type de recherches pour savoir qui était derrière les mutuelles, par le jeu des filiales, on doit remonter aux mêmes.

Mais le problème n’est pas là :

Qui a abandonné le terrain à ces margoulins, en a favorisé l’expansion ? S’engraisse dans leur sillage ?

Au bout du bout, tu vas retrouver le brave "citoyen" qui a abandonné tous ses droits, qui accepte de renouveler des mandats abjects pour ne pas perdre les bénéfices de sa précarité, qui se laisse gouverner par la peur.

Ceux qui se sont rués sur les mutuelles privés en ignorant pas, que, se faisant, ils allaient casser un des meilleurs système de santé, hérité des temps de douleur.

Je préfère attraper le problème par l’autre bout et créer autant que possible les conditions de l’autonomie, de l’échange local, du non-marchand. L’entr’aide du cher Kropotkine. (disponible en PDF).

Du fric, pour quoi faire ? Alimenter le Moloch ?

Chacun de nous doit savoir, que chaque fois qu’il achète quelque chose, il vote, il fait un choix qui a des implications immédiates et futures. Un choix beaucoup plus important que celui qu’on lui propose tous les cinq an.

Mais cette vie (celle que j’ai "choisi") a un coût, une certaine forme de précarité, beaucoup moins féroce à vivre cependant que celle instauré par le système mafieux et ses nervis qui refait de nous des serfs taillables et corvéables.

J’ai eu la chance de naître près de la nature, chez des gens qui l’aimaient et la vénéraient à leur façon, ils en tiraient tout ce qu’il leur était nécessaire, grâce à eux, je n’ai jamais succombé aux lumières de la ville contrairement à ceux de ma génération.

Kader, laissez mourir Don Quichotte, écoutez Sancho...

On ne réveillera pas la masse en état de sidération, il faut prendre le maquis ou soutenir ceux qui les prennent si l’on en a pas le courage ou la volonté.

Ne jamais oublier, le rapport de force est affaire de masse critique, créons des alternatives désirables et il basculera.

Bien à toi.


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