La cérémonie des escarres
https://www.youtube.com/watch?v=tqdk0k_U8Zg
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Toujours la même orgie d’hypocrisie dégoulinante de l’entre soi qui s’auto congratule pour des foutaises inutiles, de l’entertainment, du divertissement qui se prend au sérieux.
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Toujours le même scénario, des séquences identiques avant la dernière séance, des connasses inutiles prête à baiser pour un rôle éphémère qui se pensent arrivées au sommet car meilleur espoir de l’année tant qu’elles sont encore baisables.
Des acteurs reconnus pourtant toujours en manque de reconnaissance tant qu’ils n’ont pas pu palper la précieuse statuette dessinée à partir d’un gode fait sur mesure pour Jack Lang, Avé César moritori te salutant.
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Toujours le même casse couille revendicatif qui vient plomber l’ambiance le temps d’un discours larmoyant et pédagogique qui ne mange pas de pain et ne sera surtout pas suivi d’effet, qui permet néanmoins à ces nantis pourris de se sentir humains, citoyens du monde, le temps d’un instant avant de se revautrer dans leur monde imaginaire fait de paillettes et de vies inventées ou vécues réellement par d’autres avec infiniment plus de souffrances et moins d’éloges.
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La séquence hommage posthume de leurs héros disparus pendant l’année, la séquence grabataire, l’hommage aux aînés, ici Jean-Paul Belmondo, qui tient plus de l’exhibition morbide que d’un véritable hommage, on se souvient tous des Bernard Blier et autres Annie Girardot, non récompensés de leur presque vivant, alors on leur donne un césar d’honneur juste avant qu’ils meurent pour s’éviter de culpabiliser de ne pas les avoir primés avant qu’ils ne soient dans la tombe.
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Viva la revoluciòn, le temps de montrer à deux millions de couillons voyeurs, que leurs stars adulées sont aussi proches des gueux qu’ils sont, et qu’ils leur arrive aussi de faire caca.
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Les inconnus étaient des génies