Qamarad Qamarad 10 février 2017 15:04

@maQiavel

La privatisation de certains pans de service public doit être laissée à l’appréciation des gouvernements.

En l’occurrence, les missions de services publics qui ont été privatisés (poste, autoroute, électricité, transport) reviennent plus cher, l’entretien des réseaux laisse à désirer et l’état doit souvent contribuer aux portefeuille pour les renflouer. Donc, avec de tels arguments, personne, à part les libéraux irréductibles, ne peut y souscrire pleinement. Quand les français verront de réelles économies et une meilleure efficacité, ils seront satisfaits. On sait que la privatisation de ces servies ne marche pas.

Ce qui en réalité créé un certain nombre de frictions, c’est moins la place de l’état que le sentiment de travailler pour payer des charges d’entretiens à des semi-oisifs. Mais c’est uniquement par l’état qu’on recréera une activité économique pérenne qui permettra de soulager les taxes excessives qui pèsent sur les indépendants. S’ils voient leur imposition baisser, leur critique en sera moins véhémente.

Ceci étant dit, il est vrai comme tu le rappelles qu’il ne faut pas tomber dans une dérive : on devrait pouvoir se passer pour 1es médias de la nationalisation tout azimut.

Pour ma part, je pense que la majorité du pays veut une constitution avec une orientation sociale. J’irais même plus loin : une constitution ne saurait être neutre. Si nous voulons une république, il faut que le bien commun, et donc une forme de justice, soit assuré : il n’y a pas de neutralité axiologique qui tienne. Je pense aussi qu’une constitution ne fait jamais consensus : si l’on prend le referendum de 1962, le pays était tout de même très divisé. Cela n’a pas empêché qu’une majorité appréciable l’approuve et que les critiques ubuesques de coup d’état permanentes se tussent par la suite.

Il est inutile, selon moi, de rechercher un consensus. Qu’une majorité l’approuvent, que son application avec succès lui confère une légitimité, et les voix dissonantes seront reléguées à l’arrière cours des éternels mécontents.


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