Le berger ou l’éleveur d’aujourd’hui souffrent d’une situation inédite en 10 000 années d’élevage : ne plus avoir le droit de se défendre contre les prédateurs. Il a fallu pour cela que dans ce dernier demi-siècle, les liens finissent par se défaire entre le producteur de notre nourriture et le consommateur.
Ces liens furent intenses il y a 75 ans encore, quand les habitants des villes parcouraient les campagnes à vélo le dimanche, en quête du ravitaillement qui viendrait améliorer le quotidien des tickets ... Préférer à la brebis qui nous fournit laine, viande et fromage le bestiau qui nous en prive ne serait venu à l’esprit de personne.
On a toujours besoin des agriculteurs trois fois par jour, mais on ne sait plus qui est cet agriculteur.
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