Soi même 6 décembre 2016 14:25

Pour inscription ; O Crux ave, spes unica = Salut ô Croix, unique espérance

http://www.inxl6.catholique.fr/article2930.php

extraite d’un hymne composée par Venance Fortunat. Cette inscription est assez classique et n’a rien de très mystérieux.

A mon avis, il n’y a pas de faute, comme le précise le sujet, mais une phrase dont les mots sont collés les uns aux autres, sans espaces. le "S" de "spes" a été gravé curieusement sur la première ligne. En regardant bien, ça m’étonnerait que ce fut par manque de place vu que les lettres de la première ligne sont très serrées, alors que celles de la deuxième sont relativement espacées et auraient très bien pu, à mon avis, accueillir le "S".

Un choix délibéré de la part des sculpteurs ou une simple erreur ? Etrange... 

Par ailleurs, voici quelques liens intéressant qui pourrait amener à un début de réponse à propos des symboles de la croix :

Marque de tacheron :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Marque_de_t%C3%A2cheron

Article sur l’étude des marques de tailleurs de pierre :
http://camargue-insolite.over-blog.com/article-etude-sur-les-marques-de-tailleurs-de-pierre-65794369.html

Quand aux faces sculptés cela fait aussi référence à des stèles très rependues dans le pays Basque , les stèles discoïdales.

Voici une stèle qui en est très proche :

http://www.eke.eus/fr/categories-dalbums/patrimoine-basque/centre-dinterpretation-des-steles-discoidales-de-larceveau/centre_d_interpretation_steles_larceveau28.JPG/image

Et pour les férues d’alchimie, je leur conseillerai de médité sur SEL, Soufre, Mercure peut être trouveront ’ils ? la Pierre Philosophale.

Je ne crois pas que c’est à voir avec un ésotérisme millénarisme près colombien, même si un linteau d’une église mexicaine en est proche, mais plus top un baroque.

Et un commentaire pour la fin :
Jules Boucher,– l’auteur du célèbre ouvrage la symbolique maçonnique, qui devint la « bible » des Francs Maçons,– écrivit un article 10 ans plus tard dans la revue « Consolation » pour commémorer l’événement.
«  La croix d’Hendaye, par la décoration de son piédestal, se montre bien le plus singulier monument du millénariste primitif, la plus rare traduction symbolique du chiliasme, que nous n’ayons jamais rencontré. On sait que cette doctrine, acceptée tout d’abord puis combattue par Origène, saint Denys d’Alexandrie et saint Jérôme, bien que l’Église ne l’eût point condamnée, faisait partie des traditions ésotériques de l’antique philosophie d’Hermès »
 


 


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