njama njama 10 septembre 2016 21:52

excellente analogie sls0 !!! c’est bien plus parlant à notre époque que l’Affaire Dreyfus qui a pris des rides et que nos jeunes ne connaissent qu’en surface

très pertinent ! Julien Coupat, le cerveau PRÉSUMÉ et autres membres du groupe de Tarnac...

------

"[...] La matérialité des preuves ainsi que la qualification « terroriste » des faits font l’objet de vives critiques de la part d’universitaires52, d’habitants de Tarnac19, d’avocats53,54, des parents des prévenus55, de journalistes56, de policiers57 et de gendarmes58. Le quotidien Libération écrit ainsi que « chaque jour, la baudruche semble se dégonfler un peu plus30 ».

Des universitaires et des juristes dénoncent l’« inconsistance » des charges retenues, le « tour clairement politique » qu’a pris l’affaire, et réclament sa libération immédiate59. La Ligue des droits de l’homme s’inquiète également d’« une procédure qui ne s’embarrasse pas du respect des libertés individuelles et se déroule sous l’œil de médias alimentés d’informations uniquement à la charge des personnes mises en cause60 ».

Le Canard enchaîné suggère que cette lutte à bon compte contre un supposé ennemi intérieur permet de faire oublier l’impuissance du gouvernement français face aux nationalistes corses et ajoute : « la hâte avec laquelle ce groupe a été supposé coupable et assimilé à la bande à Baader, à Action directe, voire à Ben Laden, témoigne d’une étrange confusion dont ne peuvent se réjouir que les terroristes, les vrais61 ». Il s’interroge par ailleurs sur la consistance d’une accusation basée largement sur des écrits et une supposée appartenance à la « mouvance libertaire autonome » ou « anarcho-autonome62 ». Pour Giorgio Agamben, « on cherche le terrorisme et on finit par le construire, tout ça pour répandre la peur chez les jeunes gens23 ». Quant à Serge Quadruppani, il y voit la « farce du retour de l’épouvantail terroriste » et la « fabrication de la “mouvance anarcho-autonome”63 » par le ministère de l’Intérieur et les médias.

Pour le mensuel CQFD, qui fustige l’accusation d’association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste — « une qualification aussi implacable qu’impalpable qui autorise toutes les interprétations et toutes les dérives » —, « un “faisceau d’indices” (en clair, une absence de preuves tangibles), des écrits, des soupçons, un témoignage sous X farfelu, voilà qui est suffisant pour jeter aux oubliettes la présomption d’innocence et maintenir des coupables idéaux en prison préventive pendant des mois, voire des années64 ».

Selon Mediapart, le témoin « sous X » de l’affaire des sabotages qui a accusé Julien Coupat sur procès-verbal, n’est pas crédible. [...]

https://fr.wikipedia.org/wiki/Julien_Coupat


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe